I - Un homme étrange .

Aux habitudes du peuple, nous nous réunissons a la taverne pour nous marrer et boire.
Mais cette soirée la, c'était calme.
La journée avait été rude, les mineurs ne sentaient plus leurs muscles et leurs rides de la journée laissait paraitre un rictus semblable aux chiens mangeant sur le tas de cadavres a l'entrée de la ville.
Les rigolard parlaient calmement, et les bavards se taisaient.
En cette soirée, nul n'eut cru qu'un homme eut le courage de venir en ces terres lointaines de toute civilisation.
Et pourtant..
La porte de la taverne s'ouvrit, doucement, un homme a la peau mat s'approcha, il prit bien soin de ne pas faire de bruit.
Il prit place a côté de moi et commanda un lait chaud.
Cet étranger m'étonnait, il était fin et semblait fébrile, Il était agé.
Pourtant il avait prcouru une distance incomparable, Vania, la seule cité aux environs, était au moins a 500 lieues.
Il finit son lait et en repris un autre.
Je décidai de lui demander d'ou il venait.

Vieillard - D'un pays lointain, jeune homme, dans le nord.
Andrews - Que venez vous faire ici ?
Vieillard - Tout ce que je n'ai pu aquérir dans ma jeunesse, je viens le chercher.
Andrews - Vous travailliez durant votre jeunesse ?
Vieillard - Non, depuis mon plus jeune age, je suis moine.

Un moine dans cette taverne miteuse.
Les oreilles les plus fines se sont retournées aussitôt
Le silence régnait
Il y a bien longtemps que la présence divine avait quitté l'établissement.

Andrews - Vous ne devriez pas rester ici.
Vieillard - Il y a bien longtemps que j'ai quitté le métier.
Andrews - Êtes-vous idiot ? niez vous les avantages d'un être divin ?
Vieillard - Je ne nie point. Mais mon destin n'était pas écrit en ces lieux.
Andrews - Vous méritez le blame
Vieillard - Les moines ne sont pas aussi saints que vous, paysans, le croyez
Andrews - Je vous défend de...
Vieillard - Sachez qu'ils ont failli me sacrifier, j'ai eu le temps de m'échapper
Andrews - ...
Vieillard - Les Anciens et quelques mages se réunissaient chaque fin de cycle lunaire.
Un jour, il ont appelés 20 aspirants a se réunir, j'en faisait partie.
Les mages incantaient un sortilège d'un niveau supérieur
C'était de la magie noire.
Andrews - De la magie noire dans une église !

Le viellard repris un lait chaud.

Vieillard - Vous seriez surpris de connaitre toutes les profanations des Anciens.
Andrews - Continuez votre histoire.
Vieillard - Les Mages, en cercle, Fabriquaient un portail maléfique,
de ce passage vers un monde ténébreux s'échappait de la matière sombre
Les Anciens on fait venir un aspirant, ils l'ont jeté dans la fosse noire
Cette dernière devint subitement rouge sang
Comme si la matière avait avait avalé l'aspirant
On pouvait distinguer deux lueurs brillantes blanches
La peur me tordait les boyaux, je n'en pouvait plus: j'ai pris la fuite.
C'était la nuit, et Le peuple se cachait, ils redoutaient la pleine lune
Je courais dans les rues sombres et j'entendis un cri affreux
provenant de la cathédrale, un hurlement d'horreur qui retentissait
Dans toute la cité.
Depuis, je ne suis jamais retourné a Khal'Dimar.

Nous discutions par la suite de son enfance et je lui contais mes periples.
Et Deux bonnes heures durant, nous buvions en compagnie du tavernier.
Il était tard, mais encore quelques mineurs et autres bucherons rentraient au chateau d'une journée remplie de diverses peripéties.
Et puis sny, cet homme mysterieux tout de noir vetu, franchissa la porte de la taverne
Tout comme ces nombreux mineurs, il revenait d'un journée a déblayer les monts aux alentours.
Pelle a la main, il vint me saluer.
A ce moment la, je vis le vieillard s'agiter, ses pupilles se contractaient, il pâlissait a vue d'oeil
Il hurla de toute ses forces, tout le chateau se souvient de ce hurlement
Il fut petrifié et mourut sur le coup. l'enchanteur nous confirma que son coeur s'était arrêté.
Sny restait la, regardant le vieil homme, il ne semblait pas surpris.

Plus tard je lui en ai reparlé

Andrews - Vous vous connaissez, n'est-ce pas ?
Sny - Non.
Andrews - ...

Depuis, j'ai demandé a Sny d'ou il venais, il ne m'a jamais répondu.